Ce sera même le troisième « nouveau né » de Bougainvillier éditons.
Son titre ? Étranges ordinaires. Un délicieux recueil de micro-nouvelles de Vincent Everaert qui aborde l'âme humaine avec le même esprit scientifique et logique que celui qu'il a pu développer en inventant des jeux de société, son autre passion.
Quand vous retournerez son livre — son premier — pour en découvrir la quatrième de couverture, vous lirez, entre autres, ceci :
« À sa manière, et par son style, sûr, vif, ciselé, Vincent Everaert est un portraitiste. Dans ses nouvelles, en prose et parfois en vers, il décale, dérive, déconstruit, minimise ou agrandit pour mieux approcher l’humain, comme par exemple dans La tête dans les nuages :
“À quelle hauteur l'humanité cesse-t-elle ? Roslaw mesure vingt mètres trente-deux en moyenne. Sa taille réelle est légèrement sensible aux effets de dilatation de la température ambiante et de la pression atmosphérique. […] Du monde des hommes, Roslaw ne perçoit-il pas que l'essentiel, l'essence même ? […] Roslaw ne regrette pas son isolement. S'ils étaient plusieurs de son espèce, ne serait-ce qu’un millier, les destructions engendrées seraient sans commune mesure avec ce que les petits hommes infligent à la planète, pense-t-il. […] A-t-il raison ?” »
De plus, Vincent Everaert est pudique, à l’image de celles et ceux qui manient l’abstraction. Voici donc ce qu’il a souhaité écrire pour la quatrième de couverture de ce livre, son premier :
« Je suis celle ou celui dont les yeux glissent sur le revers des livres. En quelques mots écrits pour se vendre ou se faire entendre, je les soupèse.
Mes mains rejettent, mes mains achètent.
Je suis le premier des personnages peuplant ce recueil, vivant ces vies qui ne sont pas miennes. Trajectoires d’humains, uniques et solitaires. Par le fil de ces micro-nouvelles, réunis et solidaires.
Nous sommes à la fois étranges et ordinaires. »
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